12 souvenirs d'école primaire

Nos jours heureux 

Aujourd'hui, c'est avec une douce nostalgie que je nous renvoie dans la cour de récréation. Laissons-nous porter quelques instants par les meilleurs souvenirs de jeux, de rires et de saveurs sucrées. Car oui, il fut un temps où la vie était aussi belle et simple qu'un sachet de billes multicolores. 

J'ai alors choisi 12 petits bouts d'existence dans l'espoir de décrocher quelques sourires. Ils sont tous illustrés par des photographies d'internautes, empruntées pour l'occasion. ☺ 

1. 
Aussi bizarre que cela puisse paraitre, je commence par les devoirs. Oui, je parle bien des tables de multiplication, des autodictées et des poésies à illustrer, car en tout et pour tout, ils duraient au grand maximum 20 minutes. Et après (ou avant d'ailleurs) c'était la liberté absolue. Allez donc demander à un étudiant en prépa si en sortant des cours il ne vendrait pas corps et âme pour aller jouer à cache cache sous le soleil de Mai ou regarder des dessins animés en dévorant un paquet de choco... Un bon souvenir, je vous dis ! Même s'il faut avoir grandi pour le reconnaitre. ☺

2.

Nous avons évidemment et également en début de liste les classes vertes, blanches et même rousses ! Cette seule évocation suffit à vous remémorer une ribambelle de lits, des batailles d'oreiller, un bus en chanson, les casquettes et les picnics, un mur de casiers à chaussons et LA boom du dernier soir où on danse, incroyable mais vrai, avec la maitresse !

3.
Tout de suite après vient la Kermesse de l'école. Dans mon quartier, on fermait à la circulation la rue qui séparait l'école primaire de l'école maternelle pour installer un gigantesque château gonflable. Il n'y a rien de plus libérateur au monde que de simplement rebondir. Souvenez-vous ! Et encore ce n'était pas tout, il y avait déjà dans l'air un parfum de fin d'année et de grandes vacances. Ajoutez à cela un chamboule-tout, une pêche aux cadeaux (paquets bleus pour les garçons et roses pour les filles), quelques hot dog ainsi qu'un stand de maquillage et la journée remplissait toutes ses promesses.

4.

Il est impossible ensuite de ne pas mentionner les bonbons ! Qui n'a pas gardé une préférence en sucrerie qui date de la primaire ? Nos sorties de classe rimaient obligatoirement avec Haribo, Chupachups et Carambar. Mais il y avait aussi les soucoupes, les colliers, les têtes brulés qui vous mettaient les larmes aux yeux, le chewing gum en rouleau et les smarties ! Je suis certaine d'en oublier et pourtant on en a passé du temps à les apprécier, à les partager et à les dévorer sans scrupules, sans se poser de questions, sans culpabilité ! C'était simplement trop bon. 

5. 

ll y a forcément un autre souvenir qui doit vous venir à l'esprit à présent que les bonbons sont passés ! Réfléchissez bien. Qui est-ce que vous retrouviez tous les matins ? Quelle était la personne avec qui vous passiez le plus de temps après vos parents ? Qui est-ce qui vous consolait lors de vos "écorchages" de genou sous les platanes de la cour de récré ? La maitresse bien sur ! Comment l'oublier. J'en connais même certain(e)s qui se retournent dans la rue pour me dire : "Elle porte le parfum de ma maitresse de CP !" ☺
Ca y est, vous ressentez ce petit pincement de coeur qu'on appelle nostalgie ? Ne niez surtout pas, on ne vous croirait pas de toute façon, surtout si vous êtes un garçon ... "Il eeest amoureeeux de la maitresseeeu ! "

6.

En parlant de platanes et de genou, on est obligé d'évoquer la cour de récréation, haut lieu de rendez-vous. C'est l'endroit où il fallait être pour connaitre tout ce qui s'était passé sous le préau, à la cantine et en classe. Les plus folles rumeurs côtoyaient les meilleurs jeux : élastique, cartes Pokémon, corde à sauter, loup couleur, foot, billes, pogs, 1,2,3 SOLEIL, épervier, balle au prisonnier... Bref, c'était les 15 minutes à vivre intensément. Et encore, je dis 15 minutes mais vous aurez surement remarqué que les temps de récré s'allongeaient à l'arrivée du printemps et des beaux jours ! ☺
















7.
Et sinon pour moi, il y avait aussi l'ardoise. Peut être que ce souvenir là est uniquement le mien. En tout cas, je ne sais pas vraiment pourquoi mais l'utilisation de l'ardoise reste gravée dans ma mémoire à côté des mots ECOLE et PRIMAIRE. Sans doute parce que c'est le seul endroit où je l'ai utilisée ou alors c'est simplement l'odeur du feutre dont je ne peux me détacher. 

8. 
L'école c'est aussi l'endroit où l'on rencontre ses copains et parfois son amoureux ou son amoureuse. Alors là on a l'impression de vivre une folle passion avant même d'avoir eu le temps d'adresser la parole à l'élu de son coeur. Le meilleur dans ces histoires d'amour était de toute façon l'instant où vous mettiez dans la confidence votre meilleur(e) copain/copine ! Il/Elle portait alors le secret d'une vie qui devait parfois être tenu jusqu'en CM2 ! 

9.
Nous allons revenir à des choses plus matérielles mais pas moins importantes : le choix du cartable. En effet, il est important de le sélectionner avec soin puisqu'il va vous suivre toute l'année et quand on a 6 ans, un an d'école, je peux vous dire que c'est TRES long (surtout si votre système d'unité est encore le nombre de dodos). Le cartable est à l'image de vos goûts, il prouve au reste de l'école votre identité. Il peut vous attirer attention et envie aussi bien que moqueries et taquineries si c'est maman qui a réussi à imposer son avis... Bref vous ne voulez surtout pas vous tromper car à l'école primaire, le ridicule ne tue pas, mais parfois on a l'impression que ce n'est pas loin d'être le cas ! 

10.

Nous approchons de la fin et je ne pouvais pas clore cet article sans parler de l'âge au fond du verre Duralex. Il n'y a pas grand chose à ajouter tout le monde connait ce rituel aussi mythique qu'important. On en oubliait PRESQUE le goût de la macédoine... 


11.

Bon et sinon, il y avait un autre jour qui pouvait prendre beaucoup d'importance : le samedi après-midi d'anniversaire. La tradition voulait qu'on reçoive dans la semaine un petit carton d'invitation rangé dans une enveloppe avec notre prénom. C'était très solennelle et plus jamais on n'a été convié aussi délicatement et élégamment après nos années primaires (aujourd'hui c'est plutôt un texto qui annonce dans un français très distingué : "Yo, apéro ce soir ?"). Il y avait ensuite concertation avec la/le meilleur(e) ami(e) :" j'y vais si tu y vas ! ". Une fois mis d'accord, il ne restait plus qu'à trouver un cadeau et le tour était joué. On passait le samedi après-midi à se gaver de gâteaux après avoir suivi les ballons de baudruche pour trouver la bonne adresse. Et si l'anniversaire était de haute qualité, on repartait avec un petit sachet surprise rempli de bonbons. ☺

12.

Je vais finir en beauté avec les grandes vacances d'été. On les sentait arriver dès le mois de juin et l'excitation commençait à monter sérieusement. Pourtant quand le grand jour se présentait enfin, début juillet, il n'était pas si facile que ça de dire au revoir aux copains. En faite les grandes vacances, c'est comme si on s'en allait pour une nouvelle vie, surtout si comme moi, vous aviez l'immense chance de pouvoir partir 2 mois entiers : nouveaux décors, nouveaux copains, nouveaux jeux ! Plus de couvre feux, plus de devoirs et plus de réveils ! En d'autres termes la belle vie ! Et le mieux, c'était que les vacances paraissaient tellement longues que quand elles prenaient fin on était presque content de rentrer !

☺